Un cours ... particulier [Pv Mumus]

Invité

Merlin que se passait-il avec sa baguette ? Eileen essayait desespéremment de stupéfixier un rat, en vain ... C'était comme si sa baguette refusait le combat. Elle était pourtant une excellente élève. Que se passait-il donc ?

Agacée, elle chercha dans un livre une réponse à ses questions. Mais, une nouvelle fois, elle ne trouva aucune solution. Elle se décida donc à aller voir au bureau du Professeur Lupin. Elle monta dans son dortoir et s'habilla de façon moldue. Au moins, elle pourrait aller faire un tour après avoir réussi à faire ce fichu sort. Elle enfila donc une jupe relativement courte, de couleur noire, et elle mit un top assez décolleté, de couleur rouge, à fine bretelle. Elle attrappa sa veste et fila au bureau du professeur.

Elle tapa trois fois à la porte et l'ouvrit discrètement.

- Excusez-moi de vous déranger, Professeur, mais ... j'ai un petit soucis.

Elle lui fit un radieux sourire, espérant que celui-ci accepterait de l'aider.

C'était une période de pleine lune. Le professeur slughorn avait concocté la petite potion dont avait besoin Rémus pour ne pas avoir à se terrer dans la cabane hurlante, avec cette potion, il avait l'impression d'être une personne "normale" du moins, il vivait presque comme une personne normale, comme si Fenrir Greyback ne l'avait jamais condamné à devenir une bête féroce, craint. Il déposa la petite fiole vide sur une étagère, afin de la rendre au maître des potion pour qu'il la remplisse. Puis, se firent entendre trois coups. Quelqu'un venait de frapper à la porte. Mais qui pouvait venir le voir à cette heure ci? Harry? Ron? Hermione? ou Ange? Il n'eut pas le temps d'autoriser son visiteur car il entra. La porte resta entre ouverte.

- Excusez-moi de vous déranger, Professeur, mais ... j'ai un petit soucis.

Il connaissait cette voix. C'était celle d'une de ses élèves. Mais il ne la reconnue pas totalement. Elle était douce, féminine. Il se retourna et dévisagea son interlocuteur. C'était Eileen Dawson la jeune serdaigle, de sixième année, une élève intelligente et talentueuse. Elle n'était pas dans cette maison pour rien! Il lui fit un large sourire. Mais de quoi pouvait-elle avoir besoin?

-Venez mademoiselle Dawson! Entrez je vous pris! Alors que puis-je pour vous?

Invité

Comme à son habitude, le professeur Lupin était très gentil. C'était un professeur qu'elle admirait beaucoup. Il était doué en magie, et il savait enseigné. La jeune femme avança jusqu'au bureau et soupira légèrement.

- Eh bien voyez-vous, cela fait deux heures que je m'entraine à stupéfixier un rat ... Et ma baguette refuse. Elle lance le sort, mais généralement, il n'a pas l'effet désiré. Vous pensez que vous pouvez m'aider?

Elle lui fit un sourire presque suppliant.

- D'habitude, je réussis tous mes sorts.

Elle s'avança un peu plus et tendit sa baguette au professeur, avant de s'asseoir sur le bureau. Bon, ce n'était pas vraiment une attitude parfaite pour une élève, mais c'était Eily et elle aimait bien se mettre en valeur.

- Eh bien voyez-vous, cela fait deux heures que je m'entraine à stupéfixier un rat ... Et ma baguette refuse. Elle lance le sort, mais généralement, il n'a pas l'effet désiré. Vous pensez que vous pouvez m'aider?

Il la regarda avancer, tout en réfléchissant à ce problème.

- D'habitude, je réussis tous mes sorts.

Il le savait très bien. Il connaissait les compétences de cette élève et elle était extrêmement talentueuse. Si il y aurait eut plus d'élèves comme elle, lord Voldemort serait plus inquiété et moins confiant quand à sa domination sur le monde de la sorcellerie. Mais pourquoi elle n'arrivait pas à lancer un sort? Ce problème venait-il de la baguette ou de la femme femme? Tandis qu'elle s'assit, il prit sa baguette (à elle) et lança tout d'abord un sort mineure. Lumos. La baguette émit une forte lumière: aucun problème. Il lança un Wimgardium Leviosa sur une lampe à huile et elle s'envola avec succès. Il fit un sortillège accio sur un livre: parfait. Il stupéfixa une mouche: excellent. Le problème venait donc de mademoiselle Dawson... Elle n'avait pas l'air fatiguée... Elle ne montrait aucun faible physique.

-Vous savez miss Dawson, la baguette est étroitement liée à son sorcier. Je vois là que votre baguette fonctionne à merveille donc elle n'est pas cassée. Le petit problème vient donc de vous. Êtes-vous malheureuse? Êtes-vous très contrariée en ce moment? C'est peu être la cause de tout vos petits tracas... Mais rassurez-vous, rien de très grave!

Invité

Elle, contrariée ? Oui, bon peut-être un peu ... Ces derniers temps, elle réfléchissait sérieusement à son avenir. Elle n'allait tout de même pas passer toute sa vie à flirter avec le premier venu en espérant simplement avoir du plaisir pour quelques heures. Tout en regardant son Professeur, la serdaigle se mordilla la lèvre inférieure, avant d'avouer.

- Ecoutez Professeur ... Je n'ai rien d'une élève modèle. Je le voudrais pourtant mais voyez-vous ... Je suis trop ... Futile ...

Oui, c'était le mot.

- Je ne sais même pas ce que je peux faire de ma vie ... Je ne me vois pas dans l'avenir. Oh, professionnellement, je sais que j'aurais une excellente place, car je suis brillante ... Mais je ne me vois ni en couple, ni marié, et encore moins avec des enfants ...

Elle haussa alors les épaules, regardant cette fois-ci sa baguette.

- Je ne pense pas que de telles interrogations puissent me faire valser lorsque je tente un petit sort de rien du tout ... Regardez ...

Elle récupéra sa baguette, se leva, en déplissant sa jupe, et elle tenta de jeter un wingardium sur un livre. Un éclair jaillit de la baguette, rebomdit sur le livre et vint la percuter de plein fouet, la faisant valser en arrière, contre le mur. La jeune femme retomba lourdement, dans un position bien inconfortable.

- Ecoutez Professeur ... Je n'ai rien d'une élève modèle. Je le voudrais pourtant mais voyez-vous ... Je suis trop ... Futile ...

Puis elle enchaina.

- Je ne sais même pas ce que je peux faire de ma vie ... Je ne me vois pas dans l'avenir. Oh, professionnellement, je sais que j'aurais une excellente place, car je suis brillante ... Mais je ne me vois ni en couple, ni marié, et encore moins avec des enfants ...

Donc le problème était psychologique. C'était courant chez les adolescents. Elle se remettait en question, du moins, elle remettait en question sa vie sentimentale. Rémus aussi était passé par là. Le loup-garou qui ne pourrait pas fonder de famille ni goutter à toutes le joies de la vie de famille avec une compagne et des enfants. Et tout ceci parce qu'il était un monstre, une créature sanguinaire, violente et dangereuse. Il n'avait pas droit au bonheur familiale.

-Écoutez, vous êtes encore très jeune, vous êtes belle, intelligente, pourquoi n'auriez-vous ni mari ni enfants? Vous devez prendre le temps et un jour, plus tôt que vous ne le pensiez et même au moment ou vous ne vous y attendrez le moins, vous trouverez celui qui vous conviendra et croiyez moi, il aura beaucoup de chance.

- Je ne pense pas que de telles interrogations puissent me faire valser lorsque je tente un petit sort de rien du tout ... Regardez ...

Elle se leva, récupéra sa baguette puis lança un wingardium Leviosa sur le livre situé sur le bureau du professeur de défense contre les forces du mal. L'effet fut immédiat. Contre toute attente, un éclair de lumière blanche sortit précipitamment de la baguette, se heurta au livre et rebondit de suite et frappa la jeune Serdaigle qui fut envoyée violemment contre le mur et retomba dans un bruit sourd. Remus courrut à son secours, ne sachant ce qu'elle avait, iol n'osa pas la toucher:

-Vous allez bien? avez vous mal quelque part?

Invité

Eileen n'en revenait pas de ce que son professeur venait de lui dire. Elle en resta bouche-bée. C'était bien la première fois qu'un homme lui disait cela. Elle ne pouvait dire quelque chose de plus, et c'est pourquoi elle préféra lui montrer le désastre de sa baguette.

Elle se concentra donc pour lancer un wingardium parfait ... Tellement parfait que la puissance du sort qui frappa le livre rebondit avec une vitesse désolante. Eileen était complètement assomée. Mais cela lui remettait un peu les idées en place. Mais lorsqu'elle entendit la voix de son Professeur, elle rouvrit les yeux et elle le regarda.

- Oui ... Ca va aller .... Ce n'est rien, j'ai l'habitude ...

Elle esquisca un léger sourire et tenta de se relever. Elle dut s'appuyer contre le mur pour ne pas retomber. Elle se mordilla la lèvre infèrieure, puis elle regarda à nouveau le professeur Lupin, ne pouvant s'empêcher de rougir. Depuis quand rougissait-elle devant un homme ? Apparemment, depuis aujourd'hui ...

Elle observa un moment ce professeur. Comment un homme comme cela pouvait lui dire de si belle chose ? Il devait dire cela à tout le monde, assurément ...

- Professeur ... Je ... Ce que vous m'avez dit tout à l'heure ... Vous le pensiez ou c'était juste pour ... me rassurer ?

Elle s'avança vers lui avec quelques difficultés, toujours en le regardant dans les yeux.

- Car voyez-vous, quand un homme me parle, c'est uniquement pour me dire que ... qu'il ... enfin vous voyez quoi ... Jamais quelqu'un ne m'a dit que j'étais belle et intelligente ... Généralement, c'est plutôt bonne et bien foutue, si vous voyez ce que je veux dire.

- Oui ... Ca va aller .... Ce n'est rien, j'ai l'habitude ...

Remus regarda la jeune femme se relever, s'appuyant au mur, il pris sa petite main si douce dans la sienne afin de l'aider à la remettre sur pied. Il constata avec étonnement qu'elle rougissait... mais ce qui l'étonna encore plus, ce fut la phrase qu'elle prononça après.

- Professeur ... Je ... Ce que vous m'avez dit tout à l'heure ... Vous le pensiez ou c'était juste pour ... me rassurer ?

Elle s'approcha de lui, soutenant un contact visuel assez perturbant pour le professeur de défense. Il s'apprêta à lui répondre mais elle développa sa phrase:

- Car voyez-vous, quand un homme me parle, c'est uniquement pour me dire que ... qu'il ... enfin vous voyez quoi ... Jamais quelqu'un ne m'a dit que j'étais belle et intelligente ... Généralement, c'est plutôt bonne et bien foutue, si vous voyez ce que je veux dire.

Il fut à la fois choqué par ses propos mais aussi, il fut pris de compassion. Cette fille était en manque d'amour, ça se voyait grandement!

-Oui, j'ai dis cela pour te rassurer c'est vrai. Mais je le pense, et c'est la vérité. Je n'emploierai pas les thermes assez dégradants comme bonne mais, si j'avais ton age, j'aurais essayé de tenter quelque chose avec toi, ça c'est sure! Et je ne dis pas ça dans le même but que les hommes qui n'attendent qu'une seule chose de toi. Non. Tu possède tout ce dont un homme rêve. Mais soit patiente, un jour, tu tombera sur celui qui t'aimera et qui saura te rendre heureuse.

Oui, il était sincère. Il regrettait ses quelques rides car si il avait vingt ans en moins, il aurait certainement tenté de la draguer! Mais helas, il pourait très bien être son père!

Invité

Lorsqu'elle sentit sa main dans la sienne, la jeune femme crut qu'elle allait vasciller. Non pas à cause du coup qu'elle avait pris, mais à cause de la douceur du geste. Elle ne s'attendait pas à cela de la part de son professeur.

- Oui, j'ai dis cela pour te rassurer c'est vrai. Mais je le pense, et c'est la vérité. Je n'emploierai pas les thermes assez dégradants comme bonne mais, si j'avais ton age, j'aurais essayé de tenter quelque chose avec toi, ça c'est sure! Et je ne dis pas ça dans le même but que les hommes qui n'attendent qu'une seule chose de toi. Non. Tu possède tout ce dont un homme rêve. Mais soit patiente, un jour, tu tombera sur celui qui t'aimera et qui saura te rendre heureuse.

Elle fut déçue des premiers mots. Mais ce qu'il lui dit ensuite ne fit qu'accentuer le couleur pourpre de ses joues. S'il avait son âge ... Et lui ? N'était-il pas ce dont toute femme rêvait ? Il était intelligent, doux, et il ne manquait pas de charme. Un homme qui l'aimerait et qui la rendrait heureuse .... Jusqu'ici, jamais la serdaigle n'avait envisagé pouvoir être réellement amoureuse. Mais les mots de son Professeur l'avait touché en plein coeur.

- Merci ....

Elle était sincère. Ses yeux avaient une expression très particulière. Elle ressentait quelque chose qu'elle ne connaissait pas. Elle déglutit difficilement et accompagna son merci d'une caresse sur la joue du professeur.

- Vous devez surement déjà rendre une femme heureuse dans votre vie ... Un homme comme vous ne peut qu'être marié à une femme exceptionnelle et ... avoir une famille.

Elle lui sourit tendrement.

- Merci ....

Il sentit la douce main d'eileen sur son visage, caresser sa joue. Alors que celles de la jeune femme devenaient de plus en plus rouges. Il eut un petit mouvement de recule.

- Vous devez surement déjà rendre une femme heureuse dans votre vie ... Un homme comme vous ne peut qu'être marié à une femme exceptionnelle et ... avoir une famille.

Quelle fille étonnante! Elle posait des questions assez peu ordinaires dans une conversation entre élève et professeur. Mais c'était surement ça le problème. le contexte de la conversation s'éloignait peu à peu. Elle était jeune, belle et séduisante, elle avait 16 ans. Lui était vieux, loup-garou et avait 36ans. Il ne devait pas lui laisser croire à quelque chose d'impossible, même s'il le désirait aussi.

-Non, rien de tout ça. Je ne suis ni marié, ni papa, ni quoi que ce soit. Je n'ai pas de famille.

Il y avait eu très peu de femme dans la vie de remus. Il en avait eu l'occasion mais il se le refusait. Il n'avait pas le droit d'aimer alors qu'il était une menace pour quiconque. Remus était une créature et n'avait pas le droit au bonheur. Et il ne pouvait pas penser à avoir une descendance, si il venait à devenir comme son père, ce serait horrible.

Invité

Il avait eu un mouvement de recul ... Que faisait-elle ? Elle n'était pas du genre à être vraiment très tendre, alors pourquoi faisait-elle cela ? En plus, avec un professeur ... Elle ne comprenait pas ses gestes ... C'était comme si quelqu'un d'autre avait prit possession de son corps, lui faisant faire tout ce dont elle avait vraiment envie inconsciemment.

A regret, elle retira sa main. Elle ne voulait pas le mettre mal à l'aise. La situation était assez difficile et tendue.

- Non, rien de tout ça. Je ne suis ni marié, ni papa, ni quoi que ce soit. Je n'ai pas de famille.

Réponse étonnante ... La serdaigle s'attendait à tout, sauf à cela. Comment un homme aussi extraordinaire pouvait-il vivre seul ? Si seulement elle avait une vingtaine d'année de plus ...

*Eileen, tu dérapes là ... C'est un professeur ... Tu es une élève et de plus, tu ne peux pas t'attacher. Comment un homme pourrait-il t'aimer alors que pour tout le monde, tu n'es qu'une trainée ? *

Sa conscience la ramenait douloureusement à la réalité. Durant tout ce temps, son regard était resté planté dans celui du professeur. Devait-elle écouter sa conscience ou son coeur ... ? Conscience ... Coeur ... Coeur ...

Sans s'en rendre compte, la jeune femme avait franchi les centimètres qui les séparait de son professeur, et, elle avait simplement déposé un baiser sur la joue de celui-ci. Pas sur les lèvres ... Non, elle ne pouvait pas. Elle n'en avait pas le droit ... Juste la joue. Pour une fois dans sa vie, cette chose-là venait de lui suffir.

Elle se décolla rapidement du professeur, devenant écarlate.

- Je suis désolée Professeur ... Je devrais partir ... Je vais prendre ma baguette et partir ... partir ...

Elle commençait à paniquer. Que se passait-il en elle ? Non ... Elle devait à tout prix éviter de s'attacher. Elle ramassa sa baguette qui se trouvait sur le sol et se redressa.

Remus la regarda plongée dans ses pensées. Puis, petit à petit, il constata qu'elle se rapprochait. Il la laissa faire, pour voir ce qu'elle avait derrière la tête. Il crut qu'elle allait l'embrasser sur la bouche. Et bien non, elle se contenta de déposer ses douces lèvres sur la joue du professeur de défense. Il fut agréablement surpris, mais aussi alarmé. Il n'aurait pas dû la laisser approcher! Qu'il était bête! La laisser s'approcher laissait croire qu'il le voulait! Mais bien sur qu'il le voulait, mais il n'avait pas le droit!
Elle parue aussi embarrassée que lui. Elle se recula rapidement. Remus eut à peine le temps de voir le teint qu'avait prit ses joue. Apparemment, elles étaient passées du rouge cuisant à la pâleur d'un cadavre. Elle bafouilla:

- Je suis désolée Professeur ... Je devrais partir ... Je vais prendre ma baguette et partir ... partir ...

Elle stressait, ça se voyait nettement. Elle se saisie de sa baguette et se prépara à partir. Il ne devait pas la laisser partir ainsi! Et puis, il n'en avait pas envie, il voulait sa présence à ses côtés. Dans sa tête il entendait la voix de la raison hurler qu'il n'avait pas le droit de faire ça, qu'il devait la laisser partir et oublier ce moment. Et il entendait la voix de la folie dire qu'il devait rester avec elle, pour le bien des deux, car eux deux en avaient envie.
Tentant de peser le pour et le contre, il écouta la voix de la folie, tout en modérant ses faits et gestes.
Il se plaçât entre la jeune femme et la porte, puis dit d'un ton qui se voulait rassurant:

-Je ne t'en veux pas. Restes. S'il te plait.

Invité

- Je ne t'en veux pas. Restes. S'il te plait.

Rester ? Pour quoi faire ? Pour le regarder dans le blanc des yeux et ressentir de fichu sentiment qu'elle avait évité toute sa vie. Ses mains devenaient moites, son coeur s'emballait et sa respiration devenait sacadée. Non, vraiment, elle n'avait jamais ressenti cela ... Pour aucun homme ... Et cela lui faisait peur. L'amour avait toujours été quelque chose qu'Eily évitait, pour ne pas souffrir. Mais en ressentant cela pour le professeur, elle se demandait si cela ne valait tout de même pas la peine d'être vécu.

Il l'avait tuttoyé. Son coeur n'avait fait qu'un bond lorsqu'elle l'avait entendu lui parler. Et à présent, il se trouvait devant elle ... Il était si grand, et si beau ... Elle ne pouvait s'empêcher de le regarder. Etait-ce cela l'amour ? Avoir l'impression qu'aucun autre homme ne peut égaler la personne pour qui vous avez autant de sentiments ?

Eileen ne disait rien ... Que pouvait-elle dire ? Peut-être lui dire qu'elle restait ... Elle en avait envie, et lui aussi apparemment. Elle lui fit un faible sourire et lui dit.

- Bien ...

Elle se recula de la porte et s'approcha de la fenêtre. Le professeur avait une vue splendide sur le parc de Poudlard. Au loin, elle vit quelques personnes qu'elle connaissait et elle sourit. Au fond, n'était-elle pas heureuse de ressentir autant de choses pour quelqu'un ? Si ... Bien sûr ... Mais pourquoi fallait-il que ce soit un amour interdit.

Elle se retourna alors pour faire face à Rémus.

- Je ne comprends pas ce qu'il m'arrive ... Je me sens ... si bien et si ... génée envers vous ...

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